CONSTRUCTION

CONSTRUCTION

Malgré son frégatage et son tableau inversé, la coque est moulée d’une seule pièce, en plastique armé, grâce à un moule démontable. L’utilisation de ce procédé permet de prévoir sur la coque une amorce de pontage qui servira à recevoir et à boulonner le pont. De moulage également, sort la ceinture décorative et le glaive qui, vers l’étrave, rappelle l’insigne de voile. La solution de continuité e ntre le pont et la coque est masquée par un cale-pied en teck, évitant ainsi la pose d’un liston, source d’ennuis fréquents avec les voisins et les pare-battages. La coque est assemblée au pont par un boulonnage rapproché qui vient compléter le scellement plastique effectué au moment de la pose. En plus d’un échantillonnage sérieux de tissus de verre, un certain nombre de raidisseurs viennent s’ajouter aux varangues, cloisons et ameublements pour assurer une bonne rigidité de l’ensemble.
Le pont reçoit un contre-moulage intérieur de surface lisse; par contre, la coque est totalement recouverte, soit par les emménagements, soit par un vaigrage en teck du plus bel effet. Il faut noter à ce propos que ce bois e st utilisé à profusion dans le Centurion, faisant oublier, surtout à l’intérieur de la cabine, que l’on se trouve dans un bateau en plastique.

Le lest est fixé par 6 boulons de 32 mm de diamètre puis entièrement plastifié. Le safran et son aileron sont moulés en plastique armé.

Au niveau du mât, qui se pose sur le pont, la rigidité est donnée par une cloison en contre-plaqué marine près de laquelle vient se fixer une épontille tubulaire en acier inox poli mat. Aux endroits de fixation de l’accastillage, le contre-moulage du pont est prévu pour reposer parfaitement sur celui-ci afin d’obtenir une bonne étanchéité, que ce soit au niveau des mains-courantes ou des hublots.

Pour obtenir les surfaces antidérapantes du pont, le constructeur utilise un procédé intéressant qui consiste à appliquer un gelcoat granit‚ sur la pièce moulée. Il obtient ainsi un bon résultat tant pour l’esthétique q ue pour l’adhérence. De plus, le nettoyage se fait sans problème, contrairement à celui des classiques pointes de diamant qui ont tendance à s’encrasser. La tenue dans le temps paraît tout à fait satisfaisante.

Il faut reconnaître que le Centurion séduit par sa finition autant que par ses lignes, ceci explique le succès qu’il a remporté auprès d’une clientèle éclectique.

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